
Je sens vraiment qu’avec le D.U Conduite de Projet Humanitaire, j’ai reçu les bases pour envisager la suite.
Raphaëlle était à l’IFF Europe l’année passée. Etudiante du D.U (bac+3) Conduite de Projet Humanitaire en 2019-2020, nous l’avons rejointe au téléphone début septembre alors qu’elle s’apprêtait à entamer une nouvelle formation.
Que fais-tu cette année ?
Je vais rentrer à l’IFAID Aquitaine, sur Bordeaux, où je vais me former à la coordination de projets de solidarité locale et internationale. La formation dure deux ans avec 9 mois de formation professionnelle puis 9 mois de stage.
C’est donc dans la continuité de ce que tu as appris au D.U (Bac+3) Conduite des Projets Humanitaire (CPH)…
Tout à fait : CPH m’a formé à la gestion et la coordination de projets avec une application sur le terrain lors de la mission de solidarité : avec mon groupe, on a réalisé un chantier de solidarité dans un Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). En intégrant l’IFAID Aquitaine, je reste donc bien dans la continuité de tout ce que j’ai appris et acquis sur le terrain l’année dernière à l’IFF Europe. L’IFAID Aquitaine sera une formation plus poussée et plus professionnalisante.
Pourquoi as-tu choisi l’IFAID plutôt qu’une autre formation similaire ?
J’avais rencontré l’IFAID il y a cinq ans lors d’un salon de l’humanitaire à Paris et j’avais tout de suite accroché avec le concept de la solidarité et de la gestion de projet. L’année passée à l’IFF Europe aura été un avant-goût de ce vers quoi je voulais aller et m’a permis de confirmer mon envie de travailler dans la gestion de projet. Aujourd’hui, j’ai plus envie de travailler dans la solidarité que dans l’humanitaire, l’urgence ou la post-urgence : je souhaite monter des projets sur le long terme, faire plus du développement. Autant de raisons qui m’ont orientée vers l’IFAID Aquitaine qui est un Master niveau 1 très formateur et très professionnalisant.
Quel est ton rêve professionnel ?
J’aimerais beaucoup travailler en Amérique latine ou en Afrique sur des projets de développement locale avec des femmes, des enfants mais aussi sur l’aménagement du territoire. Travailler avec des réfugiés me plairait aussi. Mais je me laisse encore tout un choix d’options à penser et à réfléchir.
« CPH est une formation très atypique et très complète »
LE D.U (Bac +3) CPH proposé par l’IFF Europe t’a-t-il plu et aidé ?
Oui, je suis même sans doute un des étudiants à qui cette formation a le plus servi et aidé. La diversité des cours et des approches (théoriques, pratiques), les stages, les liens avec les formateurs de CPH m’ont vraiment beaucoup plu. Ça m’a vraiment permis de confirmer mon souhait d’aller vers la coordination et la gestion de projets et de vouloir exploiter cette piste. Je sens vraiment qu’avec CPH j’ai reçu les bases pour envisager la suite.
Quels conseils pourrais-tu donner pour les étudiants actuels de la dernière année du Bachelor ?
Rester ouverts à tous les cours, à l’approche propre qu’a l’IFF Europe pour aborder les différentes dimensions de la solidarité. Par exemple, je n’avais personnellement pas abordé avant l’IFF Europe la dimension religieuse des questions liées à la solidarité. Et ça m’a ouvert l’esprit et intéressé. Je leur dirais aussi de savoir apprécier ou profiter de l’accompagnement avec les formateurs. La formation à l’IFF Europe est atypique, et plus les étudiants de cette année seront ouverts, moins ils auront de préjugés, plus leur année leur sera profitable. Je leur conseillerais enfin de s’accrocher pour bien travailler, de ne pas prendre du retard, car c’est une année intense. Contrairement aux formations « normales » ou plus classiques, le D.U (bac +3) CPH invite à un travail sur soi, à un cheminement intérieur qui permet, à travers cette formation, de se découvrir et de mieux se connaître.
Conclusion ?
CPH est une formation très atypique et très complète qui permet à la fois de se retrouver avec soi-même et de mieux aiguiller son projet professionnel. C’est forte de tout cela que je suis repartie de l’IFF Europe au début de l’été.
